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UTILISATION DES "FLEURS DE BACH" : INTOX ?

  

Je me permets de faire cet article sur l’utilisation de Fleurs de Bach, venant moi-même du domaine scientifique, étant infirmière, je me base sur des données probantes.

 

J’utilise et fabrique des élixirs floraux dans ma pratique naturopathique et pour l’accompagnement de mes consultant-e. Moi-même l’ayant déjà prise pour diverses raisons, je me suis rendue compte des effets bénéfiques avec une prise régulière.

 

Mais est-ce un effet placebo ? Bien évidemment que des validations scientifiques manquent encore avant de l’associer à un effet placebo.
Pourtant, de récentes études venues de Cuba pourraient changer la donne.



La thérapie du docteur BACH trouve sa place parmi les méthodes thérapeutiques naturelles. Son originalité vient du fait qu'elle ne vise pas à traiter les désordres physiques directement, mais par le biais du mental ou "caractère" de la personne. Elle s'appuie sur la propriété qu'ont certaines fleurs capables de modifier le potentiel énergétique de la personne. Cette potentialisation modifie à son tour la psyché de celle-ci, laquelle agit au niveau somatique.


La thérapie du Dr BACH peut être considérée, soit comme une thérapie alternative, soit comme une thérapie complémentaire qui ne comporte aucune contre-indication, ni accoutumance.



Le Dr BACH considérait qu’il était essentiel d’offrir à chaque personne un accompagnement individualisé, approche qu’il pratiquait lui-même, et que je partage et applique.

 

Malgré cette augmentation de prise d’élixir floral, la thérapie florale peine à se faire une place dans notre système de santé et n’a pas encore la reconnaissance dont bénéficient d’autres approches alternatives telles que l’homéopathie ou l’acupuncture.

 

Dans d’autres pays, les autorités ouvrent pourtant leurs bras aux thérapies florales. L’Équateur les a inscrites dans sa constitution depuis 2009 et le Chili, a reconnu les élixirs floraux début 2017. Sur quelles preuves ces pays se sont-ils fondés pour reconnaître l’efficacité des élixirs floraux ?

 

 

Des études cliniques en provenance de Cuba apportent de nouveaux éléments. Grand pôle de formation et de recherche pour tous les médecins d’Amérique latine, Cuba est d’ailleurs en pointe dans certains domaines tels que la dermatologie ou la neurologie.

 

Arrivés sur Cuba dans les années 1990, les élixirs floraux ont fait leur entrée à l’université cubaine dans les années 2000. Médecins et psychologues ont été formés à leur utilisation classique, c’est à dire en choisissant les fleurs en fonction des émotions exprimées par les patients.

 

 


Résultats encourageants

 

À la demande des autorités de santé, les médecins cubains formés aux thérapies florales ont également été encouragés à mettre en place des études cliniques sur le terrain afin d’évaluer l’efficacité de la méthode. Ces données sont très précieuses, et trop rares en Europe faute de budget de recherche suffisant, car la plus petite des études couterait environ 100’000 euros.

 

Entre 2003 et 2011, il y a plus d’une soixantaine d’études cliniques qui ont été menées au sein de plusieurs institutions, dans des domaines très variés : maladies chroniques, troubles psychologiques, ou encore éducation des enfants. Et les résultats sont très encourageants, à tel point que le traitement par florithérapie s’est rapidement généralisé dans l’île, en complément de thérapies plus conventionnelles.

 


Ainsi, une étude a montré que les patients souffrant d’hypertension pouvaient stabiliser la maladie et réduire leur traitement allopathique en quelques mois de prise florale régulière. Par exemple, 18,2 % des patients traités par thérapie florale n’ont plus eu besoin de bêtabloquants, et 36,3 % ont pu réduire les doses.

 

 

Dans ce même groupe de patients, des mesures régulières de la tension ont permis d’observer une diminution moyenne de 6,59 mmHg sur la valeur basse de la tension au bout de six mois, et 9,93 mmHg sur la valeur haute. On sait qu’une diminution de 5 mmHg de la tension réduit de 14 % le risque d’infarctus du myocarde et de 9 % le risque de maladie cardio- vasculaire, on peut considérer que l’effet des fleurs mérite notre attention.

 

 

Mais alors, effet placebo ?

 

Il ne s’agit probablement pas d’un effet placebo, car les études ont été menées en double aveugle, c’est-à-dire sans que le patient ni le soignant ne sache si le traitement administré contenait véritablement le mélange de fleurs…

Quant aux patients traités par le placebo, ils n’ont pas connu d’amélioration notable de leur état. Une autre étude montre quant à elle que la prise de Crab Apple, l’élixir du pommier sauvage, est plus efficace que les antibiotiques pour résorber les abcès dentaires aigus. En effet, 94 % des patients traités par thérapie florale étaient guéris au bout de 7 jours, contre seulement 57 % de ceux qui avaient été soignés par antibiothérapie.

 

Un premier pas très intéressant alors que se multiplient les cas d’antibio-résistance. À noter qu’une fleur unique, choisie pour ses qualités de « nettoyage » est donnée à tous les patients. C’est la démonstration que les élixirs floraux peuvent aussi fonctionner lorsqu’on les associe à des symptômes physiques, et pas seulement sur la base d’une écoute émotionnelle, parfois difficile à mettre en place au sein du milieu hospitalier.

 

Les études se poursuivent, à l’initiative du Groupe scientifique de recherche du système diagnostique et thérapeutique d’Edward Bach, qui cherche dorénavant à publier ses travaux dans des revues de plus grande portée scientifique, à l’image de la toute dernière étude sur l’inflammation du canal carpien.

 

 

Une démarche qui pourrait inspirer d’autres équipes de recherche à travers le monde, et surtout contribuer à la reconnaissance des thérapies florales en tant que médecine complémentaire de qualité.

 

 

Une thérapie subtile


Parce que leur mode d’action est difficilement observable et mesurable, les fleurs de Bach, comme les autres thérapies vibratoires, cristallisent les critiques des sceptiques, qui n’hésitent pas à parler de « pseudo-science ». Une synthèse de plusieurs études, publiée en 2010, a même conclu que les fleurs de Bach n’ont pas plus d’effet qu’un simple placebo. Les études classiques butent sur le fait qu’à la différence de la phytothérapie, la thérapie florale ne contient pas de molécule active.

 

 

Confiez un flacon de fleurs de Bach à un chimiste, et il n’y trouvera que de l’eau et du cognac. Pourquoi ? Tout simplement parce que les élixirs floraux fonctionnent par effet vibratoire sur les organismes vivants : ce qui soigne, ce n’est pas la matière, mais l’information transmise par les fleurs, et véhiculée par l’eau, un peu comme en homéopathie.

 

Prend soin de toi et de tes proches !
Phyto’Âme, Ta thérapeute holistique à distance
Novembre 2023