L’endométriose est souvent synonyme d’infertilité, alors en effet, cela peut avoir un impact sur la fertilité mais une femme qui a une endométriose peut tout à fait concevoir.  Il faudra préparer le terrain et la naturopathie peut t’aider à préparer ton corps.

Attention, il te faudra un suivi médical avec un professionnel de santé en parallèle pour ton suivi.

Voici quelques chiffres pour regarder la situation différemment

- Dans 50 % des difficultés à concevoir un enfant, l’infertilité vient de l’homme !

- 30 à 40 % des femmes touchées par l’endométriose sont stériles, ce qui veut dire que 60 à 70 % des femmes ont un enfant malgré l’endométriose !

Ces chiffres sont donc rassurants et montrent bien que l’endométriose n’est pas synonyme d’infertilité.

L’approche naturopathique recommande de préparer son projet bébé 6 mois en amont, je te propose un forfait avec un suivi de 6 mois dans l’accompagnement de l’endométriose. 

Cette préparation va t’aider à prendre soin de ton organisme afin d’accueillir bébé dans les meilleures conditions possibles.

Dans le projet bébé et l’endométriose, la question de l’arrêt de la pilule contraceptive est régulièrement posée et crainte, c’est tout à fait légitime.

Sache qu’avec un accompagnement personnalisé (alimentation, gestion de stress et différentes cures), cela peut aider dans la gestion de la douleur.

Une attention particulière, il te sera important de vérifier qu’il y n’y a pas d’obstacle à une conception naturelle. Donc ton suivi avec la gynécologue est primordial car il faudra qu’elle/il vérifie plusieurs facteurs 

- Si tes trompes sont perméables et fonctionnelle ?

- Si ovulation a lieu à chaque cycle et à quel moment ?

- Est-ce qu’il y a un trop gros kyste à l’ovaire pouvant potentiellement freiner la libération de l’ovocyte ? etc., liste non exhaustive.

Je te laisse te tourner vers le professionnel de santé qui te suit afin qu’elle/il te renseigne sur l’arrêt de ta contraceptive.

L’endométriose affecterait environ 10 % des femmes en âge de procréer. 

C’est une affection chronique définie par la présence à l’extérieur de l’utérus de tissu pseudo-endométrial sous l’influence des œstrogènes, il peut entraîner une inflammation.

L’endométriose est une maladie complexe qui nuit considérablement à la qualité de vie et pour laquelle il n’existe encore aucun traitement curatif. Elle est encore mal comprise.

Causes de l’endométriose

Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer l’apparition de l’endométriose, mais aucune n’a encore été confirmée. Il s’agirait de la présence des cellules endométriales migrant vers la cavité péritonéale lors des règles rétrogrades (processus physiologique présent chez 90 % des femmes); ces cellules sont habituellement éliminées.

L’endométriose découlerait d’un dérèglement du processus d’élimination imputé à divers facteurs tels qu’adhésivité et prolifération cellulaires, mutations somatiques, inflammation, dysfonction immunitaire etc.,

Facteurs de risques connus de l’endométriose 

Les facteurs de risque d’endométriose incluent faible poids à la naissance, anomalies mülleriennes, cycles menstruels courts, règles abondantes, faible indice de masse corporelle etc., Les personnes atteintes d’endométriose peuvent avoir une prédisposition génétique également.

Sous-type d’endométriose et manifestations cliniques

Il important de distinguer 3 sous-types d’endométriose pelvienne puisque les symptômes et les méthodes diagnostiques diffèrent

- L’endométriose péritonéale superficielle est la forme la plus fréquente et cause des lésions de couleurs diverses à la surface du péritoine

- Les endométriomes sont des kystes ovariens qui renferment un liquide foncé, teinté par le sang

- L’endométriose profonde (autrefois appelée endométriose infiltrante profonde) sont des lésions qui s’étendent au-delà du péritoine, qui sont souvent nodulaires et fibreuses et ont la capacité d’envahir les organes voisins de la cavité pelvienne, comme les uretères ou la vessie etc.,

La gestion thérapeutique de l’endométriose

La gestion thérapeutique de l’endométriose symptomatique repose sur des agents hormonaux qui suppriment l’ovulation et les règles, sur la chirurgie ou sur une association des deux.

Des modifications à l’alimentation et à l’hygiène de vie peuvent aussi être utiles, mais n’ont pas fait l’objet d’études approfondies.

On dispose de données probantes au sujet de la diétothérapie qui cible certaines maladies concomitantes, telles que le syndrome du côlon irritable et le syndrome de la vessie douloureuse

Comment puis-je t’aider dans la gestion des causes de tes symptômes ?

Réduire l’inflammation

Pour commencer, il nous faudra réduire l’inflammation liée à l’endométriose.

L’inflammation est le némésis de l’endométriose et également de ton projet bébé, car cela a un impact sur l’ovulation (effet de freiner l’ovulation et sans ovulation = pas de fécondation).

Et comment ? par l’alimentation. Elle va permettre de ne pas entretenir l’inflammation en t’apportant tous les nutriments nécessaires pour éviter cette inflammation. L’alimentation aura un impact positif sur la fertilité en te donnant tous les nutriments dont tu auras besoin pour ton processus d’ovulation.

Il sera conseillé que tu adoptes une alimentation riche en fruits, légumes, poissons gras, céréales complètes et oléagineux. Ces aliments contiennent des nutriments anti-inflammatoires vont t’aider à réduire l'inflammation.

Réduire son niveau de stress et réguler ses émotions

Le stress a un impact considérable sur notre hygiène mentale. Il te sera important de te pencher sur tes émotions, d’apprendre à vivre avec afin que tu puisses réduire ton niveau de stress. Ceci va t’aider dans la conception de ton projet bébé.

Cela sera une aide afin de préparer ton terrain pour avoir un environnement propice.

En effet, ton stress aura un impact sur ta deuxième phase du cycle, qui va donc impacter tes sécrétions hormonales. En deuxième partie de ton cycle, après l’ovulation, la progestérone est sécrétée, celle-ci nourrit l’endomètre et prépare ton utérus à une futur grossesse.

Physiologiquement, le cortisol est sécrété lors du stress, la progestérone est donc concurrencée par cette hormone. Les deux se font face car elles sont fabriquées par le cholestérol.

En gros, ton niveau de stress élevé va d’abord favoriser la production et sécrétion de cortisol plutôt que celle de la progestérone.

Le corps étant hiérarchiser, elle va penser à sa survie et donc sa priorité sera la gestion du cortisol en laissant ta priorité à toi, ton « mode bébé ».

Prendre des compléments alimentaires

Il est intéressant de faire appel à une supplémentation pour optimiser ta fertilité.

Beaucoup de professionnels de santé recommandent de prendre de la vitamine B9, aussi appelé acide folique, 3 mois avant de démarrer un projet bébé. Cela est préconisé pour éviter une malformation du tube neural du bébé (Spina bifida).

La vitamine D a aussi sa place pour favoriser la minéralisation du squelette du bébé.

Il te faudra d’abord vérifier ton taux de Vitamine D par une prise de sang effectué par un professionnel de santé (gynécologue, médecin etc.,) afin qu’il/elle puisse te prescrire une supplémentation pour ne pas être en surdosage et dans la norme thérapeutique.
Pratique une cure en phase de pré-conception.

Pour un projet bébé, il te faudra préparer ton terrain afin d’optimiser son fonctionnement naturellement. Un nettoyage selon la naturopathie, j’utilise une cure. Elle peut être réalisée de diverses manières comme les plantes, l’argile ou par la pratique du jeûne ou monodiète.

Ces cures vont permettre à ton corps de se débarrasser de déchets qui te sont inutiles et qui ont été accumulé dans ton organisme. Attention, elles doivent toujours être encadrées par un professionnel pour être faite dans les règles pour éviter d’être contre-productive.

Prend soin de toi et de tes proches !
Phyto’Âme, Ta thérapeute holistique à distance
Novembre 2023