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VIEILLISSEMENT CELLULAIRE ET NATUROPATHIE : COMMENT LE PREVENIR ?

  

Vieillissement cellulaire 

 

Vieillir est une phase naturelle de la vie. En vieillissant, nos cellules vieillissent également. En fait, le vieillissement cellulaire est naturel et biologique.

Les mécanismes de vieillissement cellulaire sont en place dès le jour de notre naissance. Au fur et à mesure que les cellules se divisent, se multiplient et remplissent leurs fonctions, elles vieillissent. Ainsi, à mesure qu’elles vieillissent, notre corps met en place des moyens pour prendre soin des cellules vieillissantes et les remplacer par de nouvelles cellules.  

 

Qu’est-ce qui provoque le vieillissement cellulaire ?

 

- Dommage à l’ADN

 

- Stress oxydatif (de sources internes et externes)

 

- Déclin de l'autophagie

 

Vieillissement cellulaire — Définitions et mécanismes

 

Dans la littérature scientifique, le vieillissement est désigné par le terme de sénescence. La sénescence cellulaire, plus précisément, est le processus de vieillissement cellulaire. Une cellule sénescente est généralement plus grande que ses homologues non sénescentes. Les cellules sénescentes ne se divisent plus dans le but de se protéger et de protéger les tissus qui les entourent contre les erreurs de réplication inexactes ou nuisibles. Le processus par lequel une cellule qui se réplique se transforme en une cellule sénescente qui ne se divise pas prend environ six semaines.

 

La réplication de l'ADN est au cœur de la sénescence cellulaire. Afin de maintenir des tissus et des organes sains et fonctionnels, les cellules concernées doivent se répliquer sans erreur. Votre corps a mis en place des déclencheurs naturels pour gérer le moment où les cellules âgées deviennent sénescentes et ne se répliquent plus. Les déclencheurs du vieillissement proviennent de l’intérieur de la cellule sénescente et de l’environnement qui l’entoure.

 

Dommages à l’ADN

 

Les nouvelles cellules n’ont pas à s’inquiéter outre mesure des dommages causés à leur ADN. Les chromosomes qui stockent toutes nos informations génétiques uniques sont encapuchonnés par des sections de code génétique répétées qui signifient la fin d’un chromosome. Ces capuchons de chromosomes sont appelés télomères et elles contribuent à maintenir la fiabilité et la précision pendant la réplication de l’ADN.

Mais à chaque cycle de réplication — c’est-à-dire à chaque fois qu’une cellule se divise et à mesure qu’elle vieillit — un petit pourcentage du code génétique est perdu et les capuchons télomériques raccourcissent. À mesure que la cellule vieillit et que les télomères raccourcissent, la cellule est plus susceptible de subir des dommages à son ADN ou une réplication incorrecte.

Pour préserver l’intégrité de votre code génétique, les télomères situés aux extrémités de chaque chromosome indiquent à la cellule qu’il est temps d’arrêter de se répliquer. Sans les capuchons télomériques, la transcription des gènes et la division cellulaire se poursuivraient indéfiniment, entraînant une accumulation potentiellement dangereuse de cellules mal fabriquées. Vos cellules comptent sur les télomères pour savoir quand il est temps de se retirer.

 

Stress oxydatif

 

Il s’agit d’un autre événement qui déclenche le vieillissement cellulaire. D’ailleurs, le stress oxydatif peut également stopper la réplication cellulaire. Les espèces réactives de l’oxygène présentes dans l’environnement de la cellule sont des agents favorisant les accidents de réplication de l’ADN. Elles peuvent entraîner des mutations dans le code génétique de la cellule qui peuvent affecter la fonction et la santé de la cellule au fil du temps.

Lorsque des espèces réactives de l’oxygène sont détectées dans l’environnement de la cellule, la réplication s’arrête afin de préserver l’intégrité de l’ADN de la cellule. Les cellules vieillissantes qui cessent de se répliquer en présence d’espèces réactives de l’oxygène protègent notre organisme contre une prolifération cellulaire incorrecte et des erreurs de transcription des gènes.

Le métabolisme des cellules utilise des nutriments et rejette des composés à neutraliser et éliminer. C’est le cas des fameux radicaux libres générés naturellement par nos cellules. Ces molécules sont instables et auront tendance à léser les cellules, l’ADN et même les protéines si elles ne sont pas neutralisées correctement. Ces radicaux libres proviennent du tabac, du stress, des UV, du tabac, de métaux lourds, de l’alcool, de l’expositions aux UV…c’est la balance, radicaux libres / capacités de neutralisation.

Il a été démontré que ces habitudes augmentent le stress oxydatif dû aux espèces réactives de l’oxygène, en particulier le bronzage et les coups de soleil. Et comme nous le savons, les espèces réactives de l’oxygène sont l’un des déclencheurs de la sénescence cellulaire.

 

La glycation

 

Il s’agit de l’ajout de sucres sur les protéines, suite à des excès chroniques de sucres dans le sang.  Ces composés sont très difficiles à éliminer et provoquent une détérioration des cellules nerveuses, des parois vaisseaux, un vieillissement prématuré de la peau, une rigidification des tissus.

 

Les processus hormonaux

 

Le taux des hormones bâtisseuses du corps comme la DHEA et l’hormone de croissance baisse avec l’âge. On observe un ralentissement de tous les processus les processus physiologiques avec l'âge.

Il a été démontré que ces habitudes augmentent le stress oxydatif dû aux espèces réactives de l’oxygène, en particulier le bronzage et les coups de soleil. Et comme vous le savez, les espèces réactives de l’oxygène sont l’un des déclencheurs de la sénescence cellulaire.

 

Déclin de l’autophagie

 

L’autophagie signifie littéralement « se nourrir de soi-même ». À mesure que les cellules vieillissent, leurs organites (parties de la cellule) commencent à tomber en panne. Les déchets peuvent s’accumuler et doivent être éliminés. L’autophagie est la façon dont la cellule détruit les parties usées et cassées par un processus d’autodigestion.

Des organites spécialisés à l’intérieur de nos cellules recueillent le matériel cellulaire endommagé et le décomposent. Ces organites sont appelés lysosomes. Ils sont remplis d'enzymes digestives qui éliminent les déchets qui peuvent s’accumuler dans nos cellules.

La capacité d’une cellule à réaliser l’autophagie diminue avec l’âge, ce qui entraîne une lutte pour faire le ménage lorsque les organelles et les déchets s’accumulent. Cela peut entraîner une accumulation de protéines dans la cellule vieillissante et déclencher des problèmes de réplication de l’ADN.

Lorsqu’une cellule ne peut plus gérer l’accumulation de déchets dans sa membrane cellulaire, elle cesse de se diviser et déclenche la sénescence.

 

Apoptose et sénescence cellulaire

 

Le phénomène appelé apoptose est souvent confondu avec sénescence. Comme expliqué plus haut, la sénescence cellulaire est la fin de la division cellulaire pour la cellule vieillissante. Une cellule sénescente continue à remplir sa fonction initiale, mais elle ne se réplique plus — pour éviter les erreurs de transcription génétique. Les cellules vieillissantes ne sont pas des cellules mortes, mais elles sont moins productives et efficaces que les cellules plus jeunes qui se répliquent.

 

L’apoptose est essentiellement la mort cellulaire programmée. Parfois, au cours de la réplication de l’ADN, une cellule peut s’éloigner de la trajectoire prescrite. Une réplication incontrôlable peut entraîner une croissance cellulaire anormale, une accumulation potentiellement dangereuse de copies cellulaires mal fabriquées. Pour stopper net cette croissance excessive, les cellules disposent d’un protocole d’autodestruction particulier qu’elles peuvent suivre.

 

Les cellules plus âgées sont plus susceptibles d’enclencher le processus d’apoptose, mais cela ne signifie pas nécessairement que toutes les cellules sénescentes se dirigent vers une autodestruction immédiate. Lorsque l’apoptose est déclenchée, la cellule libère des protéines qui emballent soigneusement tous les mécanismes internes de la cellule et la font lyser (éclater).

 

En résumé, la sénescence cellulaire met fin à la division cellulaire et l’apoptose survient lorsqu’une cellule vieillissante ne peut plus s’arrêter de se diviser.

 

Vie saine et vieillissement cellulaire – le stress oxydatif

 

Le vieillissement des cellules est une réalité de la vie. Au fur et à mesure que vos cellules vieillissent, votre organisme les remplace par des cellules jeunes et performantes qui prennent le relais lorsque les cellules plus âgées se retirent. Il est possible de favoriser le bien-être de nos cellules et de l’ensemble de notre corps grâce à une hygiène de vie saine.

La sénescence cellulaire est inévitable, mais vous pouvez empêcher les cellules saines de prendre leur retraite trop tôt. Certaines activités peuvent raccourcir les télomères et déclencher un vieillissement cellulaire prématuré. Il faudra donc éviter :

 

- Les coups de soleil

 

- Les lits de bronzage

 

- Le tabagisme

 

- L’abus de drogues

 

- L’obésité

 

- L’excès de stress

 

Vieillir sainement et en santé : comment le prévenir ?

 

En appliquant différentes méthodes, on peut avoir un impact positif sur le vieillissement cellulaire :  

 

Besoins d’aliments spécifiques → les enzymes assimilables baissant avec l’âge, il faudra manger moins mais en mieux è avec des apports en vitamines, minéraux, oligo-éléments : augmenter la part de protéines pour compenser la perte liée à l’âge, réduire l’apport en sucres rapides car leur tolérance diminue et leur stock sous forme de graisse est favorisé, apporter des produits complets ou semi-complets, en cas de problème dentaire, penser à adapter les apports protéiques ; protéines végétales, que l’on peut mixer avec une soupe de légumes, sardines, maquereaux, œufs qui sont plus faciles à mastiquer, apport d’oméga-3, le supplémenter si pas de préférence pour le poisson, apport de fruits et de légumes riches en fibres car le transit ralentit chez les personnes âgées, boire au moins 1 voire 1.5 litre d’eau/jour, à augmenter en cas de fièvre ou de fortes chaleurs, compenser la baisse d’absorption du calcium et minéraux : bouillon d’os, pot-au-feu, fruits, agrumes, persil, oléagineux, fruits secs. Supplémenter en vitamine D. Ajouter de l’ortie en poudre dans les compotes ou autres si besoin, apporter magnésium et du zinc, vitamine C et des sources de polyphénols.

 

Maintenir une activité physique modérée, cela va permettre de maintenir la masse musculaire, fixer le calcium, maintenir la mobilité, renforcer le système cardiovasculaire. La marche, la natation, le yoga, le tai-chi-chuan, la gym douce ou encore le jardinage sont de bonnes options.

 

Avoir une vie sociale active, continuer à avoir de projets, à être curieux, à apprendre, se cultiver. Tout cela permet de maintenir un cerveau en bonne santé. Ne pas négliger les jeux de stimulation cognitive (jeux, mots croisés, instruments de musique).

 

Avoir un environnement sain, filtrer l’eau, prendre de l’air de la nature, manger des produits bio et locaux. Avoir un sommeil de qualité et réparateur.

 

Stress → Travailler avec les outils naturopathiques pour la régulation et gestion du stress (méditation, marcher en conscience, fleurs de Bach, sport etc.).

 

Les soins médicaux → la sur médication des personnes âgées posent parfois problématiques, quand c’est possible et avec accord explicite du médecin, proposer des alternatives naturelles au médicaments.

 

 

À très vite,

Prend soin de toi et de tes proches ! 

Phyto'Âme, Ta thérapeute holisitique à distance 

Octobre 2023